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2025, l'année du Mamba: 5ans sans Kobe Bryant - Chronique du 12 janvier 2025

  • Photo du rédacteur: hannafellous
    hannafellous
  • 12 janv.
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 26 janv.


2025, ce sera l’année du Mamba. Le Mamba, ce gros serpent, c’est Kobe Bryant, dont on marquera les 5ans de la disparition d’ici quelques jours.
Pourquoi je vous parle du Mamba ? Parce que l’année du serpent est l’occasion pour Nike de sortir sa collection de baskets au nom du Black Mamba. Une collection magnifique qui rend hommage à la légende du basket américain.

Details Collection that celebrates his crossover sport-style influence and two additional Kobe Protro footwear silhouettes
Details Collection that celebrates his crossover sport-style influence and two additional Kobe Protro footwear silhouettes

Kobe Bryant, c’est un jeune américain, élevé en Italie où joue professionnellement son père qui rêve basketball Magic Johnson et Michael Jordan. Arrivé aux Lakers très jeune, Kobe est percutant par son athlétisme et sa mentalité : la fameuse mamba mentalité.
Il n’est pas là pour se faire des amis, même dans son équipe. Il est là pour gagner et être impitoyable sur le terrain. S’il peut faire pleurer de dépit ses adversaires il le fera. Il donnera tout sur le terrain, et se donnera les moyens pour accomplir ce qu’il s’est fixé. C’est ça la mamba mentality. Associé avec le talentueux et charismatique Shaquille O’Neal, il remporte ses 3 premiers titres. Puis avec l’espagnol Pau Gasol, il remportera 2 autres titres. Pau sera même le parrain d’une des filles de Kobe. Finalement, il se sera fait des amis, pour la vie et au-delà.
Kobe Bryant, c’est aussi 25 matchs à plus de 50points, et un match légendaire à 60 points en 2016 contre Utah, c’est rester sur le terrain pour tirer ses lancers francs alors qu’il vient de se déchirer le tendon d’Achille. C’est Team USA et la Redeem Team en 2008 aux Jeux Olympiques de Chine, où Kobe Bryant donnera tout ce qu’il a pour mener les Etats Unis vers l’or après plusieurs déceptions cinglantes. A ce moment-là, on a encore la confirmation que Kobe n’avait qu’une chose en tête : le basket. Il partait s’entrainer à 5h du matin, tous les jours. C’est ça la mamba mentality.

Filippo Monteforte / AFP/ Getty
Filippo Monteforte / AFP/ Getty

C’est un modèle pour beaucoup de joueurs actuels qui ont grandi en regardant ses matchs. C’est le cas de la star de Boston, Jayson Tatum qui porte à chaque match un brassard jaune et violet – ce qui pourrait être considéré comme une trahison au club si on ne connaissait pas l’adoration du joueur pour Kobe. Les 2 joueurs étaient d’ailleurs assez proches. Un jour Kobe a dit à Tatum : « Combien es-tu prêt à sacrifier ? ». Voilà encore un exemple de la mamba mentality.
Lorsqu’il a pris sa retraite en 2016, c’est les Lakers qui ont perdu pied, comme des millions de fans au travers du monde. En 2017, sort son court-métrage « Dear Basketball », où il raconte ce que le basket représente à ses yeux et à quel point il l’a accompagné tout au long de sa vie. Un court métrage qui lui fera gagner l’Oscar du Meilleur Court Métrage d’Animation en 2018.




Le basket coulait dans ses veines, et l’a transmis à Gianna, sa fille. Passionnée elle aussi de basket, elle avait le même regard que son père lorsqu’elle touchait un ballon de basket. Elle était pressentie pour être une superstar en WNBA tant son talent, son travail et sa passion étaient forts. Elle jouait au basket, pour la Mamba Academy. C’est d’ailleurs en se rendant à un match de Gianna que Kobe et quelques coéquipières à elle perdront la vie en janvier 2020 dans un accident d’hélicoptère. Un accident qui aura traumatisé des millions de fans. Depuis, le nom de Kobe et Gianna Bryant résonnent au sein de la Mamba Mambacita Sports Foundation dédiée à créer un impact positif dans le sport pour les athlètes masculins et féminins venant d’environnement difficiles.

Harry How / Getty Images
Harry How / Getty Images

Lorsque Kobe a vu ses 2 maillots, 8 et 24, retirés il a dit dans son discours : « Dans ces moments où vous vous levez tôt et vous travaillez dur, ces moments où vous restez réveillés tard et vous travaillez dur ; ces moments où vous n’avez pas envie de travailler – vous êtes trop fatiguées, vous ne voulez pas vous pousser – mais vous le faites quand même. C’est en réalité le rêve. C’est ça le rêve, ce n’est pas la destination, c’est le parcours. »
Kobe Bryant aura marqué des générations d’amoureux de ballons orange, pendant sa carrière jusqu’à après sa mort. Je vous invite à aller voir Dear Basketball sur Youtube si vous ne l’avez pas encore fait.
Alors belle année du Mamba à tous !

Une année qui démarre avec la reprise officielle du tennis avec l’Open d’Australie qui démarre aujourd’hui même !

Darrian Traynor / Getty Images
Darrian Traynor / Getty Images
Une édition qui s’annonce épique ! Il y a bien sur les favoris comme Novak Djokovic, Carlos Alcaraz, Jannik Sinner, Aryna Sabalenka, Iga Swiatek ou Coco Gauff. Et il y a les outsiders qu’on adore toujours donner du fil à retordre aux favoris : Taylor Fritz, Ben Shelton ou Daniil Medvedev…
Comme chaque année, il y a la semaine qui amène à l’Open d’Australie et c’est toujours une semaine un peu plus détendue, où les joueurs s’entrainent ensemble, et font des showcases en duo. On a donc vu cette année Caroline Wozniacki faire équipe avec Andy Murray – pourtant jeune retraité – qui a toujours ce qu’il faut dans sa raquette. Il y a eu aussi Novak Djokovic avec Zheng Qinwen qui ont formé un duo très comique il y a quelques jours. Les 2 médaillés d’or aux Jeux de Paris se sont retrouvés en double ensemble et on a pu voir Qinwen Zheng enfin sourire et montrer un coté plus sympathique sur un terrain de tennis. Une préparation très médiatique où tous les joueurs du circuit jouent le jeu. Aryna Sabalenka, numéro 1 mondiale s’est encore donnée à des danses loufoques avec son équipe, la rendant la joueuse la plus sympathique aux yeux des fans de tennis.
Et puis, malgré l’engouement de se retrouver tous pour ce premier tournoi du Grand Chelem de l’année, des polémiques. La joueuse Emma Raducanu n’a pas voulu utiliser un antiseptique après avoir eu une réaction allergique à des piqures de fourmis sauteuses, de peur de se faire contrôler positive à un contrôle de dopage lors du tournoi. Les conséquences des affaires Jannik Sinner et Iga Swiatek sont dans toutes les têtes. D’autant que Jannik Sinner pourrait encore être suspendu jusqu’à 2 ans par l’ATP suite à ses 2 contrôle positifs l’année dernière. On est encore loin d’une ambiance sereine et claire sur les règles de dopage. En espérant que ça ne gâche pas la fête et le beau tennis ! 

Et dans les autres sports ça donne quoi ce début de mois de janvier ?

Ça donne une grosse crise au Maccabi Tel Aviv en Euroleague, qui continue de perdre et qui ne trouve plus la solution. En réalité, il suffirait que l’équipe puisse revenir avec des matchs à domicile en Euroleague et avec des matchs avec leur public et leurs supporters en Israël. Acquérir des places pour voir l’équipe est devenu très compliqué et fait beaucoup polémique en Israël auprès des supporters.
C’est aussi une cinquième défaite de suite pour le Paris Basketball qui petit à petit rentre dans une période de doute. Paris qui recevra le Maccabi le 16 janvier et qui n’aura pas de banderole officielle de supporters lors du match comme communiqué il y a quelques jours.
On démarre les playoffs de NFL ce dimanche avec un programme chargé et très alléchant, point de départ de la course au Superbowl qui aura lieu en février !
En biathlon, on a vu un podium 100% français vendredi, avec Quentin Fillon Maillet sur la première marche pour la course sprint, première course du weekend. Une course qui fait du bien aux français, qui n’avaient pas réalisé un triplé depuis 5ans en Coupe du Monde ! Lou Jeanmonnot chez les femmes s’est quant à elle imposée sur le sprint hier.
En NBA, Wemby brille toujours autant, et se classe 4ème dans la course au meilleur joueur de la ligue – le MVP. Timing parfait juste avant l'arrivee de la NBA et des San Antonio Spurs pour la semaine des NBA Paris Games.




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