2024 dans le retro, bonjour 2025: les plus belles images de Paris 2024

Alors qu’on vient de dire au revoir à l’année 2024, dans mon esprit, il y a toujours les Jeux Olympiques de Paris. Un siècle après la dernière visite du plus grand rendez vous sportif du monde, le Comite d’Organisation des Jeux Olympiques de Paris a mis les petits plats dans les grands.

Et si on revivait un peu ce qui a été la plus grande lumière de cette année ?

Comment parler de ces Jeux Olympiques sans mentionner cette photo prise par Ignacio Lagger et Greg Martin la veille de la cérémonie d’ouverture ?

Ignacio Lagger est un grand amateur de la lune, et vérifie souvent la position de l’astre pour le prendre en photo en connexion avec des monuments.

Il a donc parlé avec Greg Martin de la possibilité d’avoir la pleine lune à travers la tour Eiffel. Ils ont pu accéder au Trocadéro alors que tout était ferme en vue de la cérémonie d’ouverture. Malgré les nuages, les 2 photographes ont réussi à prendre ce cliche devenu viral en quelques instants.

Tous les médias, sites et blog (!) ont repris cette image. Merci à Christian Klaue de nous avoir raconté l’histoire de cette photo.

Pendant des mois, le débat de savoir qui serait le dernier porteur de la flamme a animé les pronostiqueurs et les fans de sport. Qui aurait cet honneur ? Une femme, un homme ? Le suspens aura tenu jusqu’au bout, jusqu’à la dernière minute. Les noms des 10 derniers relayeurs sont restes secrets jusqu’au bout. On parlait de Zinedine Zidane qui aura finalement couru dans le métro parisien avec la flamme. Puis Rafael Nadal, le prince de Paris. Puis les légendes du sports… Mais un nom faisait l’unanimité : Marie Jose Perec. Elle est un des symboles de l’olympisme français, une personnalité appréciée de tous et une athlète hors normes qui a porté fièrement les couleurs de la France pendant toute sa carrière sportive. La veille de la cérémonie d’ouverture, Tony Estanguet révélait que le dernier porteur de la flamme ne le savait pas encore et le saurait au dernier moment. De quoi attiser la curiosité de tout le monde. Et si le nom de Teddy Riner avait été évoqué plusieurs fois comme étant un excellent choix également, personne ne se doutait d’un duo. La surprise donc a été totale pour un résultat somptueux.

Jésus marchait sur l’eau, Gabriel Medina (Brésil) vole au-dessus de l’eau. Jerôme Brouillet pour l’AFP a réussi à avoir surement la photo la plus impressionnante de ces Jeux Olympiques. L’exploit sportif derrière est aussi à souligner : Gabriel Medina venait de réaliser le score le plus élevé réalisé sur une seule vague (9.90).

Anthony Jeanjean a atteint les sommets de la Concorde lors de l’épreuve du BMX Freestyle. Un run qui lui aura valu une superbe médaille de bronze !

Mercredi 31 juillet, autour de 8h du matin. L’epreuve féminine de triathlon démarre. Les coureuses plongent dans la Seine, image que personne ne croyait voir. Sauf les organisateurs qui y ont cru jusqu’au bout. Une course mythique qui a vu le couronnement de Cassandre Beaugrand au bout d’une course maitrisée et impressionnante. Journée donc historique sur tous les plans.

Un duel au sommet entre Manon Apithy Brunet et Sara Balzer au sabre en finale olympique. Dans le cœur du Grand Palais. Dans une ambiance en feu. 6,000 spectateurs ont pu être accueilli sous la nef et 155,000 spectateurs au total ont pu assister aux épreuves d’escrime et de taekwendo lors des Jeux Olympiques. 48h auront suffi aux organisateurs pour transformer les pistes d’escrime pour les tatamis de taekwendo, une véritable prouesse technique.

Après avoir accueilli les épreuves de Rugby à 7, le Stade de France s’est ouvert aux épreuves d’athlétisme et aux prouesses multiples. Une des plus marquantes : un nouveau record du monde pour Armand « Mondo » Duplantis, qui semble vouloir battre ses propres records à chaque compétition ou il participe. D’aucuns diraient que notre plus grand challengeur est souvent nous-mêmes.

Peut-on réellement parler de Paris 2024 et ne pas évoquer la légendaire Simone Biles ? Des Jeux exceptionnels, une légende inégalable : 3 olympiades, 3 manières de marquer l’Histoire du sport, l’Histoire de la gymnastique et l’Histoire du sport féminin. Simone Biles est la plus grande sur les tapis de gym, et son influence a dépassé depuis longtemps le monde du sport.

Et si le prix de la sportivité allait à cette photo ? Rebeca Andrade, ici au centre de la photo, est surement la gymnaste qui aura donné le plus de sueurs froides à Simone Biles. Elle est celle qui s’est le plus rapprochée de son niveau et qui a pu vraiment la challenger à être encore meilleure. C’est un exploit. Sur quasiment toutes les épreuves, Rebeca est derrière Simone. Après la finale au sol, dernière finale de gymnastique, Rebeca passe enfin devant Simone. Et Jordan Chiles, coéquipière de Simone Biles et une de ses meilleures amies. Comme un symbole, Simone Biles, dont la spécialité est le sol et le cheval d’arçon, est battue par sa rivale brésilienne, enfin. Un passage de témoin, en quelque sorte. Représenté par cette image, si forte.

Le judo français, cette réussite. Il faut dire que Teddy Riner est un sacré leader. Il a ouvert la voie a une dynastie et a une culture de la gagne en judo. Culture qui existait déjà, mais qui n’a jamais été aussi forte qu’avec Teddy. Une équipe de France avec des espoirs de médaille à chaque participant et ça n’a pas déçu : la France a ramené 10 médailles dont 2 en or – une par équipe et l’autre remportée en individuel par Teddy Riner. Si on espérait plus de médailles d’or, l’équipe de France de judo aura tenu toutes ses promesses en termes de combativité, d’esprit et de résultats.

Pouvait-on rêver meilleur environnement pour les cheveux venus du monde entier que les écuries du Château de Versailles ? Fun fact : le risque qu’un cheval tombe dans le canal lors de l’épreuve du cross-country était tellement présent qu’avant le début des compétitions, les organisateurs avaient plonges des faux chevaux dans le canal pour prévoir comment les sortir de la meilleure des manières. Rien n’a été laisse au hasard pour ces épreuves, aussi magnifiques qu’impressionnantes.

Les épreuves de beach-volley sont toujours très appréciées des spectateurs des Jeux Olympiques, mais cette année Paris Plage avait une tout autre tète que d’habitude. Les pieds dans le sable, sur les bords de Seine et devant la Tour Eiffel. De quoi donner du plaisir aux photographes du monde entier, aux spectateurs, et aux joueurs qui auront régalé d’un niveau de jeu exceptionnel, comme inspirés par le paysage et l’environnement propice aux exploits sportifs.

Beaucoup d’images peuvent témoigner du niveau des sports collectifs aux Jeux Olympiques, mais peu sont aussi parlantes que celle-ci. Le joueur français Guershon Yabusele aura été un des meilleurs joueurs d’une équipe de France qui aura fait douter ses supporters pendant une grande partie de la compétition tant les résultats étaient en demi-teinte. Avec un capitaine Nicolas Batum qui a montré le chemin, un Evan Fournier revanchard, un Victor Wembanyama qui monte en puissance, Guershon Yabusele a fait très mal aux américains lors de la finale. A l’image de ce dunk. Quel parcours : 2 finales de Jeux Olympiques d’affilée, 2 finales avec du suspense jusqu’au bout. Un autre titre pour le capitaine Nico Batum qui aura joué son dernier match en bleu devant son public à Bercy pour finir avec sa 2e médaille d'argent olympique au cou.